La plèbe veut savoir pourquoi? Il ne faut pas marier un auteur!
Premièrement, j’aimerais me dissocier entièrement de mes propos.
Deuxièmement, l’auteur d’aujourd’hui est le Dracula des temps modernes. Il vous vampirisera de la tête au cul! Il va vous aspirer à même votre âme. Vous aspirer dans un vortex sans fin!
Troisièmement, à l’époque on ne disait pas saoul comme in Polonais mais bien saoul comme in auteur. Il y a eu un puissant lobby de la société des poètes disparus pour laver notre réputation… nous sommes toujours des alcooliques mais à l’ombre. Merci aux Polonais!
Quatrièmement, l’auteur a pas une criss de cenne et c’est pas parce qu’il privilégie la simplicité volontaire. Sache ma chère plèbe en chocolat, comme une sangsue il va sucer chacune de tes piasses.
Cinquièmement, si un de ses pairs obtient du succès tant critique que public, alors il va souhaiter la mort de celui-ci, être jaloux et même en faire une poupée vaudou. Personnellement j’ai souhaité la mort de J. K. Rowlings, de Stephen King, de Michel Tremblay et son criss de Key West! Donc, avec un auteur c’est clairement lui le spotlight pas toi la plèbe! Derrière chaque grand auteur, il y a son ombre.
Sixièmement, l’auteur ne peut pas se marier anyway, il est déjà marié. Il est en parfaite symbiose avec lui-même. Il est le nombril du monde. Contrairement à Narcisse, il ne va pas se perdre dans son reflet. Il est beau et il l’accepte. Tu vois chère plèbe, l’auteur a de la culture avec un grand K. « Kulturé » bord en bord!
Il a même pas besoin de Pornhub, il se masturbe en se regardant dans le miroir. Ça c’est de l’amour-propre… happy ending ever day!
Septièmement, pas pour rien que nous sommes des auteurs. C’est parce qu’on vous regarde de haut! Chaque fois que je te regarde dans les yeux ma plèbe, j’ai l’impression d’avoir le vertige car je regarde dans le vide!
Huitièmement, l’auteur ne se torche pas avec des pelures d’oignon. Il aime la bonne bouffe, les belles choses, les bons vins. Faire vivre un auteur ça coûte cher. C’est la faillite garantie. Tu donnerais le désert du Sahara à un auteur l’année d’après il va finir par t’emprunter du sable.
Neuvièmement, l’auteur a perpétuellement le spleen! De prime abord, ça semble poétique mais crois-moi nous ne sommes que des trous sans fond! Un néant sur deux pattes.
Dixièmement, c’est déjà la fin de cette chronique et tu es pendu à mes lèvres. Comme dirait le dandy de la poésie québécoise Jean-Paul Daoust:
Et mes lèvres à moi. Mes lèvres mortelles
Oui je te l’annonce, je ne suis pas infini.
Ironiquement, pour être légendaire et avoir ma portion d’éternité, j’ai absolument besoin de toi. Tu es le moteur de mon existence!
OUI JE LE VEUX.
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